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302. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

Vous me direz qu’il est question de faits et non de louanges, et que le Philosophe à plus d’égard à la vérité qu’aux hommes : mais cette prétendue vérité n’est pas si claire, ni si indifférente, que vous soyez en droit de l’avancer sans bonnes autorités, et je ne vois pas où l’on en peut prendre pour prouver que les sentiments qu’un corps professe et sur lesquels il se conduit, ne sont pas les liens. […] Qu’un jeune homme n’ait vu le monde que sur la Scène, le premier moyen qui s’offre à lui pour aller à la vertu est de chercher une maîtresse qui l’y conduise, espérant bien trouver une Constance ou une Cénie20 tout au moins.

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