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223. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172

Selon les anciens Auteurs, une des plus grandes cruautés des Tibere, des Neron, des Domitien, étoit de vouloir que dans les plus grands maux qu’ils faisoient souffrir, on ne parût pas affligé, mais qu’on se montrât content de leur conduire : Miseri vetamur agere miseros, cogimur mentiris beatos, mœrorem relinquis, mœroris aufers insignia ; hoc unum deerat malum miseris gaudere. […] Un poëme bien conduit, bien dialogue, une intrigue arristement filée, régulierement dénouée, un lieu élevé, bien décoré pour la faire représenter par des Acteurs salariés, c’est la perfection de l’art, le chef d’œuvre du génie, & les derniers efforts des Sophocle, des Corneille, des Moliere.

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