Les Parades qui suivent les Danses-de-corde sont une peinture, quelquefois assez vraie, des mœurs communes des gens de la plus basse condition. Je dis une peinture des mœurs communes ; parce que la Comédie-Ariette, qui peint les mêmes conditions, ne les envisage pour ainsi dire que dans leurs jours de fêtes : au lieu que les Parades du Baladin, prennent le Savetier, le Cordonnier, le Tailleur, le Cocher, &c. dans leur ménage, leur travail, dans leurs ribotes, dans leurs querelles, &c. […] La Direction de la Capitale pourra, lorsqu’elle le jugera à propos, rappeler les Sujets qu’elle aura donnés à la Province, sans autre condition que de renvoyer des Eléves dans le même genre pour les remplacer.