Dieu voit le fard & le condamne, le monde le voit & s’en moque ; le libertin le voit & en devient plus libertin. […] Saint Augustin est bien sévere, il appelle le fard une espece d’adultere, il prétend que les maris eux-mêmes n’en veulent point, qu’une femme ne doit se parer que pour plaire à son mari ; que le véritable ornement ce sont les bonnes mœurs, sur-tout pour des chrétiens ; il ne permet pas même qu’on y emploie l’or, il condamne jusqu’aux pendans d’oreilles.