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23. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt, sur le même sujet. » pp. 212-222

Ils eurent la prétention de vouloir juger les rois, non seulement au tribunal de pénitence, mais encore d’avoir le droit de les citer par-devant les conciles, comme étant justiciables des tribunaux ecclésiastiques. […] M. de Sénancourt, en me prêtant de mauvaises intentions, me fait un crime d’avoir invoqué les canons de plusieurs saints conciles, pour rappeler aux évêques et aux prêtres, qu’ils devraient montrer l’exemple en pratiquant les vertus de la primitive église. Voici le nom des conciles que j’ai osé citer, savoir : ceux d’Arles, années 314 et 1234 ; de Carthage, en 349, 397 et 398 ; de Chalon-sur-Saône, en 813 ; de Cologne, en 1536 ; d’Elvire, en 300 ; de Mayence, en 813 et 888 ; de Nice, en 300 ; d’Oxford, en 1222 ; de Pavie, en 850 ; de Reims, en 813 ; de Rome, en 744, 787 et 1059 ; de Salzbourg, en 1420 ; de Tolède, en 589 ; de Tours, en 813 et 1239. […] Dans quelques-uns de ces canons et décrets des conciles, insérés dans le livre des Comédiens et du Clergé, M. de Sénancourt en rapporte les citations suivantes. […] Sa table sera pauvre et ses meubles de vil prix. » (Concile de Carthage, l’an 398, et concile de Pavie, l’an 850.)

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