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78. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31

Cette réflexion est juste, ce contraste est frappant : mais il oublie de dire, & on compose des comédies, & on éleve chez soi un Théatre, on y fait venir des comédiens, j’y fais mes pièces, je représente ces horreurs, je les expose aux yeux du public, & je lui donne des farces ; de la même plume, dans le même temps partent la défense de Calas & Nanine. […] Choisissez dans nos bons tragiques les traits les plus frappans de leurs vies ; composez de ces magnifiques lambeaux des histoires à la portée & conformes au goût des enfans. […] De pareils centons, composés de ces lambeaux tragiques & comiques, seroient aussi scandaleux que ridicules. […] Les Médecins l’abandonnerent, & elle est oubliée : ils auroient mieux fait de ne pas la faire composer. […] Les Médecins l’abandonnerent, & elle est oubliée : ils auroient mieux fait de ne pas la faire composer.

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