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400. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

Passionnés pour les chef-d’œuvres d’Echyle, de Sophocle et d’Euripide, enthousiastes des productions d’Aristophane et de Ménandre, dont Plaute et Térence se sont appropriés les beautés pour en enrichir le théâtre de Rome, les Grecs avaient, il est vrai, une autre opinion à l’égard de ceux qui se livraient spécialement aux jeux de la scène ; mais il est évident qu’elle prenait sa source ou dans cet amour de la liberté qui n’admettait ni frein ni tempérament, ou dans l’usage que suivirent assez longtemps les auteurs dramatiques de jouer eux-mêmes les pièces qu’ils avaient composées. […] Si le Français, né malin, forma le Vaudeville, pourquoi avons-nous sitôt abandonné les pièces qu’au théâtre de son choix nous avaient composés tant d’auteurs charmants, pour illustrer l’époque de son dernier rétablissement en France41.

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