Je parle de Salvien de Marseille, le Jéremie de son siecle, qui a composé un Livre entier contre les spectacles, où il fait une peinture terrible des abominations & des impietez qui s’y commettoient de son temps. […] contre ces assemblées plus nombreuses que celles de nos Eglises, & quoyqu’évaporées par la joye du siecle, plus tristes aux yeux de la foy que la plus affreuse solitude : contre la gêne qu’on donne à l’esprit, pour composer des pieces de théatre, pour les apprendre, pour les exercer ; ce qu’ils appellent un travail oisif, ou une oisiveté laborieuse.