Tertullien, nous n’y trouvons nulle part, que, de même qu’elle défend, en termes exprès, d’adorer les Idoles, ou de commettre des homicides, des trahisons, et des adultères, elle commande aussi expressément de n’aller point au Cirque et au Théâtre, de ne point voir les combats des Gladiateurs, enfin de n’assister à aucun Spectacle. […] Car, comme dit justement saint Cyprien, « comment un Chrétien, auquel il n’est pas même permis de penser aux vices, pourra-t-il souffrir des représentations impures, où après avoir perdu la pudeur on s’enhardit à commettre les plus grands crimes ? […] Il est constant que les Magistrats, bien loin de permettre la publication de ces sortes d’Affiches, en puniraient sévèrement les Auteurs qui abuseraient de l’autorité d’un Roi très-Chrétien et très-Religieux, pour inviter les fidèles à commettre des crimes si énormes. […] Nous avouons, disent nos Réformateurs, qu’ils n’osent ouvertement rien dire d’impie, ni faire sur la Scène les infamies qui s’y commettaient autrefois ; mais il reste toujours quelque chose de cette première corruption déguisée sous de plus beaux noms. […] Qu’on ne porte jamais d’épée, de peur qu’il ne se commette un homicide ?