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41. (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48

De tout temps, cette double intolérance s’est permis trop souvent, de commettre sans pitié, sans remords et en sûreté de conscience, sous le prétexte des intérêts de la religion et de ceux de l’état, des actes d’immoralité dans tous les genres, des injustices manifestes, des forfaits inouïs, des crimes et des atrocités religieuses, inquisitoriales et politiques, qui font frémir l’humanité. […] Cette morale factice, basée sur l’impitoyable intolérance religieuse, non seulement permet les crimes, mais encore elle ordonne de les commettre pour la gloire de Dieu, en les érigeant en vertus. […] Ils sont démoralisés par principe ; ils se persuadent que tous les crimes du machiavélisme sont des vertus et se croient en droit de les commettre sans remords, toutes les fois qu’ils les croient nécessaires à la gloire de Dieu et à celle de l’Etat. […] Que sa sainteté, surtout, proscrive le jésuitisme qui enseigne la manière de commettre toute espèce de crimes sans remords, et qui autorise le régicide pour la gloire de Dieu, et dans l’intérêt de la religion.

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