, sont peints dans les Temples ; et l’on y met les tableaux d’Hercule égorgeant ses enfants. » Mais leurs Théologiens et leurs Philosophes estimaient que c’était se moquer des Dieux de croire qu’on les honorait par des peintures infâmes, et par des représentations comiques si honteuses et si criminelles ; encore qu’ils feignissent de se conformer à l’usage du peuple dans ce culte extérieur, dont ils se moquaient aussi bien que de ces Dieux que le peuple croyait se plaire à ces sortes d’ordures ; ne regardant ces choses, selon le témoignage de Cicéron, que comme des fictions que les Poètes, et ensuite les Peintres, et les Sculpteurs avaient introduites dans le monde « Auxerunt hæc eadem poetæ, pictores, opifices. » Cicer. lib. 1. […] Mais qu’elle se soit attaquée à Périclès, et qu’elle l’ait déchiré par ses vers après tant de services qu’il avait rendus à son pays, après l’avoir gouverné tant d’années ; et en paix et en guerre, avec tant d’éclat et de gloire ; c’est ce qui est aussi peu supportable, que si nos Comiques Plaute, Névius, et Cécilius eussent eu l’insolence d’outrager les deux Scipion, et Caton même. » « Il ajoute peu après« Deinde paulo post : nostræ, inquit, contra duodecim Tabulæ, cum perpaucas res capite sanxissent ; in his hanc quoque sanciendam putaverunt, si quis actitavisset, sive carmen condidisset, quod infamiam faceret, flagitium alteri.