Il est vrai que Moliere décrie un peu le mariage ; mais cette union est relevée par d’autres poëtes comiques. […] Dans quelqu’endroit qu’on ouvre certains poëtes comiques, on les trouve par-tout ennemis des mariages & des mœurs. […] Mais si la morale des poëtes comiques est si abominable, comment les joue-t-on par-tout ? […] Mais ce ne sont pas les ridicules qui font la honte des rois & le malheur des peuples ; ce sont les passions qui les dominent ; & jamais les auteurs ni les acteurs tragiques & comiques n’en ont guéri aucune, ni dans les princes, ni dans les sujets. […] On garde les rôles comiques ; on exclut les scenes licencieuses.