La droite raison, et les Lois, ayant ainsi fait le procès aux Théâtres, néanmoins la folle, et comme enragée passion, que les peuples avaient pour eux, prévalut à 1a fin, de sorte qu’ils y couraient en grandes foules, et tout le jour s’y tenaient assis, tantôt pour voir les combats des Escrimeurs à outrance, qui étaient de pauvres esclaves, qu’ils forçaient de s’entretuer, pour leur donner du plaisir ; tantôt pour les Comédies et Tragédies, qui ordinairement s’y jouaient. […] Vincent utilise contre le théâtre le canon 51 du 6e concile œcuménique de Constantinople, dit concile « in Trullo » (680-681), qui vise des spectacles assez différents : « mimi », combats de bêtes et danses sur scène.