Il alloit avec fureur aux combats des gladiateurs & des bêtes, où l’on se tuoit ; il s’amuse de la vûe des supplices, des événemens tragiques, des batteries, des querelles, des injures de la populace ; il se repaît avec volupté de la satyre, de la médisance, des railleries où l’on déchire la réputation, &c. ce qui fait un des plus grands plaisirs & un des plus grands désordres du théatre, puisque rien n’est plus opposé à la religion, à la vertu, au bien de la société, que d’entretenir dans l’homme cette passion meurtriere.