; c’est pourquoi elle condamne les comédiens, et croit par là défendre assez la comédie : la décision en est précise dans les Rituels, la pratique en est constante : on prive des Sacrementsm et à la vie et à la mort ceux qui jouent la comédie s’ils ne renoncent à leur artRit. de Paris, p.108.114. […] Mais après tout, quand les lois civiles autoriseraient la comédie ; quand au lieu de flétrir, comme elles ont toujours fait, les comédiens, elles leur auraient été favorables : tout ce que nous sommes de prêtres, nous devrions imiter l’exemple des Chrysostomes et des AugustinsChrysost. hom. 57. in Matthieu, etc. […] [NDUL] Il semble bien que, même à Paris, le clergé fût moins sévère dans la pratique, puisque Molière avait un confesseur attitré et qu’il avait fait ses pâques l’année qui précéda sa mort ; et six jours avant son décès, il avait été, en compagnie d’une actrice de sa troupe, admis, à Saint-Sauveur, comme parrain d’une fille du comédien Beauchamp.