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115. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179

Embrassez la pureté du Christianisme, et éloignez de vous ces profanes divinités ; comme les Censeurs ont exclus les Comédiens de vos honneurs et de vos dignités les notant d'infamie. […] Combien est changé cet autre qui aimait et qui louait si fort ce chasseur, ou ce Comédien ? […] Ceux qui donnent aux Comédiens, pourquoi leur donnent-ils ? […] Donner son bien aux Comédiens; c'est un vice énorme, bien loin d'être une vertu. […] Les Comédiens ne s'étudient principalement qu'a pervertir le peuple, et non pas à le rendre meilleur ; car c'est la débauche de leurs spectateurs qui fait leur félicité ; de sorte que s'ils s'appliquaient à la vertu, le métier de Comédien serait aussitôt anéanti.

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