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111. (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62

, que les Comédiens passent les bornes du divertissement, eux qui ne destinent toute leur vie qu’à jouer. […] « Ces mouvements pleins d’impudence que l’on voit dans la personne des Comédiens, quel autre effet produisent-ils que d’enseigner le mal à la jeunesse ? […] et lorsque les Comédiens avaient prononcé quelque blasphème, c’était alors que l’on y riait de tout son cœur. ». […] Si ce n’était pas un crime de jouer la Comédie, on n’aurait pas traité les Comédiens d’infâmes. […] C’est donc une erreur aussi grossière que ridicule, de croire les Comédiens moins honnêtes gens que d’autres, supposé leur conduite aussi exempte de blâme que leur Profession.

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