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222. (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142

Les comédiens doivent contenter tous les spectateurs ; s’ils ne jouoient que des comédies telles que souhaiteroient les honnêtes gens, leur sale seroit souvent déserte ; avec d’excellentes pièces les meilleurs comédiens mourroient de faim. […] Augustin s’accuse de s’être laissé attendrir à la comédie, & d’avoir pleuré en lisant Virgile ; mais qu’est-ce que vous concluez de là ? Direz-vous qu’il ne faut plus lire Virgile, & ne plus aller à la comédie ? […] Il y avoit, sous le règne de Louis XIV, un banc à la comédie que l’on appelloit le banc des Evêques. Le grand Bossuet fit un livre en faveur de la comédie.

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