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192. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

En effet, Messieurs, que pourrait-on dire contre la Comédie, si on ne la trouvait point incompatible avec les oracles de Dieu ? […] Les prétextes que quelques-uns pourraient prendre, de porter au bien ceux qui vont à la Comédie, paraîtront des chimères, et on se trouvera naturellement porté à dire avec M. […] On ne manquerait pas de dire qu’on n’est pas là pour écouter de telles leçons, et qu’il faut penser que l’on est à la Comédie. […] Donc l’Ecriture ne saurait plaire sur le Théâtre des Comédies sans y être altérée ou corrompue. […] En vérité, Messieurs, je ne sais comment on peut supporter l’idée de cette nouvelle sorte d’interprètes, lesquels s’appliquant principalement à faire des Comédies, ne peuvent être appelés que des interprètes comiques.

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