Cet autel, c’est le cœur de l’homme, dont tout chrétien est le prêtre : comme tels, notre devoir est de veiller à ce que le feu de la charité ne s’éteigne pas sur l’autel de notre cœur, et pour cela, nous devons sans cesse lui fournir des aliments nouveaux ; ces aliments ne sont autre chose que la méditation et la contemplation des choses divines, ainsi que les exercices pieux. […] Je me contenterai de leur dire : Lorsque vous êtes de retour du spectacle, trouvez-vous que vous pouvez vous retirer en vous-mêmes et converser avec votre propre cœur ? […] S’il en est ainsi, tout est bien, et la paix de votre cœur n’a pas été troublée, et sa pureté n’a pas été altérée. […] Elles suffiront pour remplir nos cœurs, pour occuper notre temps, et ne laisseront, au-dedans de nous, aucun besoin de ces plaisirs frivoles et funestes. Voulons-nous trouver les sources abondantes d’une innocente joie et du véritable contentement, aussi bien que les moyens d’étendre les limites de notre intelligence et la science de notre propre cœur ?