Il n’a jamais apporté dans un cœur ce qui n’y étoit pas avant lui. […] Chimène débute par deux vers très-vifs, qui expriment fort bien tout ce qui se passe dans son cœur. […] Il s’insinue dans le cœur par la voix de la nature ; il le pénètre, l’émeut, l’attendrit. […] Pourquoi faut-il que le cœur d’un Athénien diffère de celui d’un François ? […] Racine connoissoit à fond le cœur humain, qui est par-tout le même.