De la manière que Malela fait demander cette grâce a l’Empereur Claude par les Citoyens d’Antioche, on dirait qu’il s’agissait de leur honneur, de leur vie, ou tout au moins de leurs biens. […] » Ce Prince était persuadé, du ridicule et de l’indécence des spectacles ; car dans son Misopogon, Satire piquante, mais ingénieuse, contre les habitants d’Antioche, il se moque d’eux à ce sujet, et leur reproche d’avoir une infinité de danseurs, de joueurs d’instruments, et il dit que dans leur Ville il y a plus d’Histrions que de Citoyens Misop[ogon]. p. […] que les spectacles furent d’abord institués pour honorer les Dieux, et pour le plaisir des hommes ; mais que Rome jouissant au dehors d’une paix assurée, eut bientôt la honte de voir répandre le sang des Citoyens à l’occasion des jeux Ibid. cap. 6.