, que le nom de Spectacles comprend généralement toutes sortes de divertissements qui ont été fréquentés, et qui sont recherchés pour le plaisir : et les lois que nous avons citées dans le chapitre précédent le déclarent encore assez. » Ainsi les Spectacles et les Jeux ne signifient qu’une même chose selon divers regards. […] Si l’Auteur de la Dissertation avait lu avec attention ce que Quintilien décrit dans ce chapitre qu’il cite, il aurait pu remarquer ; que lorsque Quintilien propose les raisons qui peuvent servir à persuader qu’on doit instituer des Jeux, ou bâtir un Théâtre, il fait entendre en même temps qu’il y a des raisons contraires qui peuvent servir à persuader qu’on ne doit point instituer des Jeux, ni bâtir des Théâtres ; en disant que ce n’est point rendre des honneurs aux Dieux, que de faire des Jeux qui corrompent les bonnes mœurs ; et que par conséquent le Théâtre où ces Jeux se font, n’est point comme une espèce de Temple où l’on honore les Dieux, mais que c’est plutôt une sentine, et un égout d’ordure et d’impureté. […] Chapitre, au moins le Concile 3. de Carthage, et le second d’Arles, ont été tenus après la mort de l’Empereur Constantin, et les saints Pères qu’il y cite, qui ont condamné les spectacles comme souillés d’Idolâtrie et de superstition, ont écrit longtemps après le règne de Constantin ; et par conséquent il faut nécessairement qu’il avoue que ce qu’il avance dans ce 4.