Il n’en reste que trop dans ce qu’il rapporte, pour connoître & condamner ses sentimens : c’est lui rendre un mauvais service en la publiant ; il s’en rend un mauvais à lui-même, en déclarant qu’il n’estime dans Chaulieu qu’ une douzaine de pieces pleines de sentimens de philosophie & de charmes (comme celle qu’il cite, qu’il dit d’excellent goût, c’est-à-dire, très-licentieuses) qui seront à jamais dans la mémoire des connoisseurs sensibles ; c’est-à-dire, des libertins, & convenant qu’ on peut sans regret regret retrancher le reste .