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73. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173

Cette faction religieuse, qui tend évidemment à dénaturer et anéantir la vraie religion chrétienne qui ne respire que la paix et la charité, est parvenue plus d’une fois à siéger sur le trône apostolique. […] Les vérités incontestables que je viens de proclamer, ne recèlent rien d’irrespectueux, ni d’offensif, envers le souverain pontife, qui aujourd’hui professe la morale chrétienne et évangélique la plus pure, et qui, par ses éminentes qualités, sert de modèle à tous les vrais chrétiens. […] Est-ce là le langage de prêtres chrétiens ? […] Quel est l’homme de bonne foi, qui oserait reconnaître dans cette atroce religion jésuitique, la vraie et sublime religion chrétienne, qui ne veut se propager, que par la douceur et la persuasion, et qui est fondée sur la charité et sur l’humilité évangéliques ? […] M. de Sénancourt, mon implacable adversaire, et j’ai droit de le considérer ainsi, essaiera peut-être de prouver, que mes sentiments et mes raisonnements ont une tendance séditieuse et irréligieuse ; il accusera sans doute d’hypocrisie, la manière franche et loyale avec laquelle je viens de manifester d’immenses vérités utiles au roi, à l’Etat, et à la vraie religion chrétienne et évangélique.

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