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476. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

Il nous importe enfin, d’apprendre toujours par leurs leçons et par leur exemple, que la douceur et l’humanité sont aussi les vertus du Chrétien. […] Le devoir de se chérir réciproquement n’emporte-t-il pas celui de se plaire, et n’est-ce pas un soin digne de deux personnes vertueuses et chrétiennes qui cherchent à s’unir, de préparer ainsi leurs cœurs à l’amour mutuel que Dieu leur impose ? […] Nous ne donnons que les plus significatives, en les signalant de la façon suivante : [Correction 1758]. : « Mais pour être philosophes et tolérants […] », ajoutez une étoile après ce mot tolérants, et la note suivante au bas de la page : « Sur la Tolérance Chrétienne, on peut consulter le chapitre qui porte ce titre, dans l’onzième livre de la Doctrine Chrétienne de M. le Professeur Vernet. On y verra par quelles raisons l’Eglise doit apporter encore plus de ménagement et de circonspection dans la censure des erreurs sur la foi que dans celle des fautes contre les mœurs, et comment s’allient dans les règles de cette censure la douceur du Chrétien, la raison du Sage et le zèle du Pasteur. » f. […] Vernet, Instruction chrétienne, 1755, t. 

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