/ 522
517. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

J’en ai dit assez, je crois, sur leur chapitre et je ne pense guère mieux des héros de Racine, de ces héros si parés, si doucereux, si tendres, qui, sous un air de courage et de vertu, ne nous montrent que les modèles de jeunes gens dont j’ai parlé, livrés à la galanterie, à la mollesse, à l’amour, à tout ce qui peut efféminer l’homme et l’attiédir sur le goût de ses véritables devoirs. […] Nous ne donnons que les plus significatives, en les signalant de la façon suivante : [Correction 1758]. : « Mais pour être philosophes et tolérants […] », ajoutez une étoile après ce mot tolérants, et la note suivante au bas de la page : « Sur la Tolérance Chrétienne, on peut consulter le chapitre qui porte ce titre, dans l’onzième livre de la Doctrine Chrétienne de M. le Professeur Vernet. […] [NDE] Aristote, Poétique, Chapitre II, V : « [C’est la même différence qui permet à la tragédie de se distinguer de la comédie :] l’une entend en effet imiter des hommes pires, l’autre meilleurs que les contemporains.

/ 522