/ 258
228. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

, que vous êtes dans l’Eglise avec les Anges, que vous y devez chanter avec eux les louanges de Dieu ? […] , entendre ce que nous disons, afin que nous chantions raisonnablement, et non pas comme ces oiseaux qui apprennent souvent des hommes à prononcer, et chanter ce qu’ils n’entendent pas ; puisqu’il n’appartient qu’à l’homme de chanter avec intelligence. » C’est pour cette raison que feu Monseigneur le Prince de Conti fit traduire en notre langue toutes les Messes de l’année, et l’Office de la semaine sainte, afin que les fidèles pussent entendre ce qui se dit dans l’Eglise, et profiter des instructions qui sont contenues particulièrement dans la Messe, comme le Concile de Trente le marque en termes exprès « Missa magnam continet populi fidelis eruditionem. » Concil. […] , qui ignore ces choses, s’imaginera qu’il n’y a que ces fables des Dieux que les Poètes chantent dans leurs vers, et qui sont représentées dans les Jeux de la Scène, qui soient ridicules, détestables, et indignes de la Majesté divine ; mais que ces mystères sacrés que célèbrent les Prêtres, et non pas les Acteurs de la Scène, sont purs et éloignés de toute sorte d’impureté, et d’infamie. […] ou enfin à mettre impudemment son plaisir à chanter les louanges des vices avec des vers lascifs, et avec des postures tout à fait ridicules, et impertinentes ? […] Mais sans nous en mêler davantage, l’Orchestre, et le Cirque sont maintenant déserts, et tous viennent ici pour chanter les louanges de Dieu. » » « Les Conciles ont interdit Dissert. pag. 70. et 71.

/ 258