« Le commun peuple, disoit-il au Parlement, dès huit à neuf heures du matin délaissoit la Messe Paroissiale, Sermon & Vêpres pour aller esdits jeux garder sa place, & y être jusqu’à cinq heures du soir, eut cessé les prédications ; car n’eussent eu les Prédicateurs qui les eust écouté : & retournant desdits jeux, se mocquoient hautement & publiquement par les rues desdits jeux & des joueurs, contrefaisans quelques langages impropres qu’ils avoient ouis desdits jeux, ou autres choses malfaites, criant par dérision que le Saint-Esprit n’avoit point voulu descendre, & par d’autres mocqueries ; & le plus souvent les Prêtres des Paroisses, pour avoir leurs passe-temps d’aller esdits jeux, ont délaissé dire Vespres les jours de Festes, & les ont dites tout seuls dès l’heure de midi, heure non accoutumée ; & même les Chantres ou Chapelains de la Sainte-Chapelle de ce Palais, tant que lesdits jeux ont duré (six ou sept mois) ont dit Vespres les jours de Festes à heure de midi, & encore les disoient en poste pour aller esdits jeux ».