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264. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92

On voit des gens qui sont grossiers, uniquement faute d’esprit : ils ne nous choquent que comme des malheureux dont l’indigence seule est la cause de la malpropreté qui paraît en leur personne ; mais l’Auteur de l’Homme sans façon f, n’est point dans ce cas-là : il peut quand il veut donner à sa Muse un air plus gracieux et plus noble. […] Les plus célèbres Philosophes, les meilleurs Poètes, les plus judicieux Critiques, les Orateurs tant Grecs que Latins, tant anciens que modernes me donnent gain de cause sur lui. […] Pisthetœrus s’échauffe sur le nouvel intérêt qu’il prend à la cause des oiseaux, et jure par Jupiter que c’est à eux et non à lui qu’on doit désormais sacrifier. […] Une coupable joie ne cause point un vrai contentement ; et les honnêtes gens ne sont touchés que des choses honnêtes.

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