Que doit-il faire à l’egard de quelques autres qui disent : Ie quitterois volontiers cette occasion, je m’abstiendrois de bon cœur de cette frequentation ; mais si je le fais on en croira du mal, j’en seray deshonoré, ou je seray cause que cette personne le sera ? […] Or quand le Confesseur voit son penitent dans cette derniere sorte d’ignorance, s’il juge qu’il y ait danger de luy découvrir la verité à raison des grands inconveniens qu’il y auroit à apprehender, il n’y est point obligé, & il peut laisser son penitent dans la bonne foy où il le trouve ; ce qui s’entend néanmoins en sorte que le public n’y soit pas interessé, & qu’il n’y ait point de scandale : car autrement il faudroit l’en avertir, par exemple si l’invalidité d’un mariage qui seroit inconnuë aux personnes mariées, estoit connuë de plusieurs autres personnes qui auroient raison d’en estre scandalisées : mais si la cause de cette invalidité estoit cachée, on pourroit ne la leur pas découvrir, s’il y avoit de grands inconveniens à craindre de cette separation ; puisque demeurant dans la bonne foy, ils ne commettent point de mal de vivre ensemble, comme S.