Je sais que les Poètes Comiques n’ont besoin que du ridicule des hommes pour faire rire les Spectateurs ; mais si de plus ils ont la louable intention de corriger et d’instruire, alors ils auront tort de se borner à mettre le ridicule des hommes sur la Scène, ils ne feront qu’effleurer l’écorce, et n’iront pas jusqu’à la racine du mal. […] Par ce motif, dans mes Règlements de Réformation, j’exclus la passion d’amour du Théâtre, excepté les cas où elle est instructive et où elle corrige ; parce que j’ai senti que les hommes sur cet article ont du moins besoin de correction, autant que sur celui de l’avarice, de la vanité, de la jalousie, et de toutes les autres passions.