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15. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93

Si l’on ne trouvait au Spectacle Moderne du Sublime & de grandes beautés, irait-on quarante fois à la même Pièce ? […] Ce grand homme connaissait trop les règles, les véritables beautés du Théâtre, pour s’être trompé en parlant des moyens qui le feraient plaire. […] Le Père Brumoy a bien raison de dire, « Les Œuvres poètiques peuvent avoir des beautés d’un ordre plus ou moins élevé, & plaire par des graces différentes ». L’Opéra-Bouffon a ses beautés particulières qu’il est impossible aux autres Théâtres de lui dérober. […] Mais l’idiôme de ces langues était différent du nôtre ; leurs épithètes, qui nous paraissent si ridicules, étaient une grande beauté.

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