Depuis quand les beaux Arts sont-ils proscrits ? […] Il s’agit ici d’un amusement sublime & délicat, d’une belle & commode utilité. Le plaisir que nous offrent les Spectacles est pris chez les beaux Arts. […] L’esprit pur, le goût, l’imagination, sont les seuls principes appellés aux Spectacles des beaux Arts ; & si quelquefois le cœur est de la partie, ce n’est que par la force souveraine du beau, fait pour enchanter tout ce qui est capable de sentimens. […] De-là résulte évidemment un avantage pour tous les beaux Arts ; parce que tous ne dépendent que du génie & du goût.