Le théâtre une école de vertu : le beau paradoxe, Messieurs ! […] Que voit-on maintenant sur le théâtre, qu’un héroïsme corrompu par les égarements d’un fol amour, l’amour devenu la passion des belles ames ? […] C’est là, Messieurs, l’héroïsme du théâtre de nos jours, c’est la grande science qu’on y enseigne, sous le beau prétexte de purger les passions & de former les mœurs. […] Chrétiens, s’écrioit Tertullien, en finissant le beau traité qu’il a écrit sur cette matiere, Chrétiens, si vous aimez les spectacles, si vous ne pouvez vous en passer, nous en avons à vous donner. […] voilà le Sang de Jesus-Christ qui coule ; quel spectacle plus touchant & plus beau pouvez-vous desirer !