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50. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140

Puisqu’il y a tant d’union entre la Comédie et les bals, et que les vanités et les pompes du diable, auxquels l’on a renoncé dans le baptême, ne paraissent pas avec moins d’éclat dans l’un que dans l’autre, il faut faire ici voir que selon les Pères de l’Eglise, les bals et les danses doivent aussi être interdits aux chrétiens. […] N’allez donc pas aujourd’hui chanter à l’Eglise en la compagnie des Anges, pour vous en aller demain au bal en la compagnie des démons. […] Ne vous repentez pas aujourd’hui de vos péchés, pour vous en aller demain au bal, au grand dommage de votre âme. […] Cette maxime qu’on peut aller au bal, n’est pas une maxime de chrétiens, mais une maxime d’infidèles qui n’ont pas de Dieu. […] Vos pieds qui vous portaient au bal défaillerons tout d’un coup.

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