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298. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Jean de Jérusalem, maintenant Maltais, malgré les sages remontrances de Roger Desmoulins, alors Grand Maître des Hospitaliers : cette milice intrépide qui s’était dévouée à la conservation de la Terre sainte, animée l’un contre l’autre pour des motifs indignes de leur Profession, joignirent les effets à la menace ; leur haine éclata au point que les deux Ordres en vinrent aux mains ; ils se firent la guerre avec un acharnement incroyable, que l’autorité du Pape calma en apparence. […] Les esprits de ceux qui sont du dernier ordre & des plus basses conditions d’un état, ont si peu de commerce avec les belles connaissances, que les maximes les plus générales de la morale leur sont absolument inutiles ; c’est en vain qu’on les veut porter à la Vertu par un discours soûtenu de raisons & d’autorités ; ils ne peuvent comprendre les unes, & ne veulent pas déférer aux autres, &c.… Toutes ces vérités de la sagesse sont des lumières trop vives pour la faiblesse de leurs yeux. […] Son sentiment est appuyé sur l’autorité d’Hérodote.

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