Cette question tient aux plus hautes considérations, puisqu’elle intéresse la vie et la liberté des rois, que les ultramontains placent sous l’autorité des papes. […] Par cette conduite téméraire, le prêtre se met également au-dessus de Dieu et au-dessus de l’autorité des rois, auxquels il doit compte de sa conduite lorsqu’elle porte le trouble dans la société, il frappe, il damne, il couvre de mépris et d’opprobres ce que Dieu glorifie et ce que l’autorité des rois honore et protège ! Cet orgueil démesuré, ce conflit d’autorité, cet abus de puissance est tout à fait contraire à l’esprit de notre sainte religion et à la volonté de notre législation. […] L’autorité séculière défendit enfin aux prêtres, de remplir désormais des rôles de comédiens, et à ceux-ci de ne plus prendre leurs sujets de comédie dans les mystères de la religion. […] C’est donc de la part du prêtre, une usurpation sur l’autorité séculière, que de blâmer, punir, et damner la profession de comédien, que le prince a créée, et instituée.