Saint Cyprien disoit autrefois1 que l’idolâtrie est la mere de tous les Spectacles, elle y attire les Chrétiens pour les initier à ses mystéres, sous couleur de divertissemens ; elle glisse son venin dans l’ame par les yeux & par les oreilles qu’elle a soin de chatouiller par le plaisir des représentations théâtrales : est-il en effet, ajoutoit ce saint Pere, un spectacle sans idoles, qui ne soit accompagné de quelque sacrifice, où la Scéne ne soit ensanglantée par la mort d’un Atlhéte. […] C’est l’amour profane que l’on adore, à qui l’on attire des adorateurs en ce Temple funeste de la volupté : combien de victimes sont immolées sur ses autels, à chaque représentation ?