Avez-vous toujours attendu le calme du sang, le retour de la circulation, pour porter sur les hommes ces yeux qui verraient si bien, si l’esprit, les connaissances et la réflexion suffisaient, dans tous les cas, pour faire l’homme que vous croyez être, quand vous nous condamnez ? […] Que ne doit-on pas attendre d’un homme qui aima. […] Je vais donc ; non vous combattre, mais vous désabuser, parce que le public qui vous plaint en ce moment, attend un homme qui vous éclaire. […] Je suis libre, ma destinée dépend de mon cœur, et mon cœur attend un honnête homme. […] Songez que je vous apporte mes premiers vœux, mes premiers regards ; on dit que le cœur des mortels attend nos premiers sentiments, pour être rempli ?