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63. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200

Il semble qu'on s'attache par préférence à ce qu'il y a pour eux de plus déshonorant, et pour nous de plus scandaleux : « Lasciviæ ingenia voluptatibus vestris per Deorum dedecus operantur, Histrionum litteræ fœditatem eorum designant. […] On nous accuse de fuir les spectacles par lâcheté, afin que nous rendant la vie dure par la privation des voluptés qui nous y attachent, nous souffrions plus aisément la mort à laquelle nous devons nous tenir toujours prêts : ce qui serait une précaution de prudence plutôt qu'un ordre de Dieu. […] Ils ont connu que rien n'était plus propre à leur attacher les hommes et à les détacher de Dieu, que les représentations théâtrales ; ils en ont inspiré le dessein, et donné le goût : « Ejusmodi autium ingenia inspirasse ». […] « Le voilà, leur dirai-je, ce fils de charpentier, ce détracteur du sabbat, ce Samaritain, cet homme possédé du démon, celui que vous vendit le traître Judas, que vous avez frappé d'une baguette, meurtri de soufflets, souillé de crachats, abreuvé de fiel, attaché à une croix, et prétendu furtivement enlevé par ses Disciples pour faire croire qu'il était ressuscité.

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