Je leur réponds ; qu’ils doivent savoir, que vraiment tous moyens de sauver sa vie ne sont pas licites ; et que suivant les Maximes posées ci-dessus ; le vrai fidèle n’entreprendra jamais rien, dont il n’est résolu, et assuré en sa conscience, ni ne tâchera à sauver la vie terrienne, en hasardant la céleste : Mais qu’ils diffèrent donc ces déguisements, tant que le cas de nécessité le requiertbq : Qu’ils se souviennent, que nécessité n’a point de loi ; Que les circonstances selon les causes, les fins, les temps, et les lieux, rendent les actions, non seulement diverses, mais bien souvent, contraires, comme il appert par les exemples susdits.