Cependant le Concile de Constantinople en 692 ne laissa pas de décerner de grièves peines contre les Comédiens, et contre les Clercs et les Laïques qui assisteraient à leurs spectacles. […] En voilà bien assez pour faire trembler les Comédiens et tous ceux qui assistent aux spectacles, car si la Comédie était de la nature des choses purement indifférentes, comme sont le boire, le manger, ou la promenade ; pourquoi serait-elle incompatible avec tout ce qui porte quelques marques de la Religion ? et pourquoi les Ecclésiastiques ne pourraient-ils pas y assister sans offenser Dieu mortellement ? […] Serait-ce un plus grand crime d’assister une fois à la Comédie, que de se faire mettre à la tête des Comédies, comme l’Approbateur de tout ce qu’on fait à présent sur le Théâtre ? […] S’il a trouvé dans les saints Canons que les Religieux et les personnes constituées en dignité Ecclésiastique ne pouvaient assister à la Comédie sans se rendre coupables d’un péché mortel, il a dû voir aussi, qu’en même temps que l’Eglise défend aux Ecclésiastiques d’assister aux représentations de Théâtre, elle leur ordonne de détourner les Fidèles de tous ces vains amusements.