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59. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107

C'est le chef-d’œuvre de l'art, sans quoi il sera sifflé : « Si vis me flere, dolendum est prius ipse tibi. […] Voilà l'art du théâtre, c'est un habile chimiste, qui sépare le plaisir du poison, fait goûter les charmes de l'un, sans courir les risques de l'autre. […] Que l'art dramatique est pernicieux ! […] Que sera-ce lorsqu'on rassemble tous ses attraits, qu'on les embellit avec art, qu'on y court avec fureur, qu'on s'y applique, qu'on s'y délecte avec transport ? […]  » Le spectacle cultive ce penchant à l'ombre de ses ailes, et par tous les agréments que l'art et la nature peuvent répandre, il en assure l'empire.

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