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25. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72

» D’où il suit deux choses : la première que les spectacles où on voit la force du corps & la souplesse, ne demandent presque point d’art, puisque le jeu en est franc, sérieux, & réel, & qu’au contraire ceux où l’on voit l’action de l’áme, demandent un art infini, puisque tout y est mensonge, & qu’on veut le faire passer pour vérité. […] Le premier Spectacle convient à un Peuple guerrier, c’est-à-dire destructeur ; l’autre est vraiment un art de la paix, puisqu’il lie entr’eux les Citoyens par la compassion & l’humanité. […] » Quant aux beaux Arts qui préparent les lieux de la Scène des Spectacles, c’était une chose magnifique chez les Romains. […] Inventons donc un nom nouveau pour cet art enchanteur, dont le but est nonseulement de nous plaire & de nous corriger, mais d’embellir tous les genres d’expression de l’espèce humaine ; puisqu’aussi bien l’Actricisme est au-dessus de tous les autres arts d’imitation. […] Ils font plus ; ils osent interdire à ces jeunes Beautés l’art innocent de la parure.

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