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128. (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42

Ceux qui conviennent de la nécessité de la concurrence pour les progrès de l’art dramatique, prétendent qu’on doit se borner à l’érection d’un autre grand théâtre. […] Créer un second théâtre, c’est accorder un second privilége, et non pas les anéantir ; c’est faire beaucoup pour un second entrepreneur, ou une seconde société ; mais rien pour la liberté, rien pour l’art dramatique : car point d’art quelconque sans liberté. […] Art. […] Art[…] MM. les comédiens François, après avoir avancé dans leur adresse, page 7, qu’une seconde troupe nuiroit aux progrès de l’art dramatique, ajoutent : « On ne peut se rappeler, sans émotion, le succès momentané qu’usurpa Pradon sur le divin Racine ».

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