Il est naturel de penser que des peintures champêtres s’offrirent plus aisément à leur imagination, accoutumée à s’y arrêter, que le détail des mœurs des habitans de la ville, qui leur présentait des objets tout-à-fait nouveaux. […] L’image de la simple Nature ne sçaurait arrêter des esprits aussi vifs, aussi frivoles que les nôtres ; on est contraint de chercher à embellir cette image qui doit être si naïve, afin de la faire paraître plus agréable : mais alors nous nous écrions, que ce n’est point là le tableau des mœurs rustiques des Villageois.