Octobre 1584. pour en arrêter le progrès. « Il fait défenses à ces Comédiens de jouer leurs Comédies, ni de faire aucunes assemblées, en quelque lieu de la Ville ou des Faubourgs que ce soit ; et au Concierge de l’Hôtel de Cluny de les y recevoir, » à peine de mille écus d’amende. […] Cette licence était parvenue à un tel point, que le Magistrat de Police fut obligé d’y mettre la main pour en arrêter le progrès. […] Mandons aux Commissaires du quartier, en cas de contravention, d’en informer, de se transporter sur le lieu toutes fois et quand il sera nécessaire ; et au premier avis qui leur en sera donné, même de faire arrêter ceux qui auront fait ou excité quelque violence ou désordre, et contrevenu à la présente Ordonnance ; laquelle sera exécutée selon sa forme et teneur, nonobstant oppositions ou appellations quelconques, et sans préjudice d’icelles, lue, publiée et affichée par tout où besoin sera, afin que personne n’en puisse prétendre cause d’ignorance. […] Et en cas de contravention, mandons aux Commissaires du quartier de se transporter sur les lieux, et aux Bourgeois de leur prêter main-forte, même de Nous informer sur le champ desdits désordres, afin qu’il y soit aussi dès l’instant pourvu, et que ceux qui s’en trouveront être les auteurs ou complices, de quelque condition qu’ils soient, puissent être saisis et arrêtés, et leur procès fait et parfait selon la rigueur des Ordonnances. […] Mandons aux Commissaires du quartier de se transporter sur le lieu, toutefois et quand il sera nécessaire, et au premier avis qui leur en sera donné ; même de faire arrêter en quelque lieu que ce soit ceux qui leur seront indiqués, et qui auront fait ou excité quelque violence ou désordre, et contrevenu à la présente Ordonnance ; laquelle sera exécutée selon sa forme et teneur, nonobstant oppositions ou appellations quelconques, et sans préjudice d’icelles, lue, publiée et affichée par tout où besoin sera, afin que personne n’en puisse prétendre cause d’ignorance.