/ 470
317. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79

Il faut que notre théatre ait été à son école, & qu’il y ait appris ses railleries, son indifférence sur le mariage, l’adultere, les galanteries, les enfans naturels, le divorce, le célibat, le libertinage, &c. […] Il n’y eut qu’une voix sur son ignorance : lui-même en convenoit, & il est certain qu’il n’avoit jamais appris qu’à lire & à écrire. […] qui nous dit très-sérieusement : La comédie des Fâcheux, pour le divertissement du Roi, a été projettée, composée, apprise, exercée, représentée dans quinze jours. […] L’Amour m’inspire, il m’apprend comme on aime.

/ 470