Ils ne s'en défendent pas ; ils se font un jeu, un mérite, ils s'applaudissent de leurs extravagances, ils les appellent sagesse : Être fou et se réjouir, c'est être sage ; être sage sans se réjouir, c'est être fou. […] Qu'on l'appelle amour, intrigue, passion, coquetterie, galanterie, désirs, infidélité, etc. sous le masque de tous ces divers synonymes, c'est toujours le vice qui en fait le fonds, c'est du vice qu'on parle : « Nec nominetur in vobis. […] » Tels ces habitants de la Lune dont parle Cyrano Bergeracaa, qui se nourrissaient de vent ; leurs provisions étaient des ballons remplis d'air, qu'ils suçaient avidement pour faire bonne chère, comme un amateur de Molière, d'Arlequin, de la Clairon ; ou tels ces habitants de l'air que nous appelons des girouettes, qui sont comme la nourriture des vents, sans cesse agités du moindre zéphyr, et tournant de tous côtés au gré de tout vent. […] C'est dans cette vie le bonheur de l'homme et l'adoucissement de ses peines : la sagesse au contraire rend malheureux et sauvage : « Souvent de tous nos maux la raison est le pire. » Suis-je plus sage que les autres en écrivant contre la folie, et la folie théâtrale, que le même Boileau appelle heureuse ? […] Tous les interprètes pensent que David ne se dépouilla pas en entier, et ne parut pas nu devant le peuple et les femmes, qu'il quitta seulement ses habits royaux, son manteau de soie ou de pourpre, stola byssina, que lui donnent les Paralip. 1. 15. et ceignit sa tunique, qui était la chemise du temps, avec une ceinture de lin appelée ephed.